La saison : “moteur” de la mobilité agricole saisonnière ?

Depuis peu, la communauté internationale s’intéresse, petit à petit, aux mobilités temporaires, saisonnières et circulaires. La sphère médiatique ne manque pas d’accompagner ce changement d’orientations de politiques migratoires. Ces 3 concepts ont vite gravi les échelons de la population. Résultat: Tout le monde en parle sans, parfois, faire attention aux différences entre ces 3 notions.

Dans cette série, nous allons traduire en clair chaque concept de côté. Dans cet article, nous allons parler de la migration saisonnière.

En se focalisant sur “saisonnière”, il nous est possible de comprendre qu’il s’agit d’une migration qui appartient à “une saison”. Donc, ceci traduit que l’ acte migratoire en question s’effectue à seule fin d’exécuter des travaux saisonniers. Ainsi, nous pouvons déduire qu’il s’agit d’un mouvement migratoire qui dure une période bien fixée pendant une période spécifique.

Chose qui nous laisse affirmer que toute migration saisonnière est forcément temporaire mais qu’une migration temporaire ne se limite pas qu’en migration saisonnière vu qu’elle n’est pas seulement limitée à une saison donnée.

Par conséquent, les travailleurs saisonniers constituent un cas d’école souvent relaté des migrants temporaires.

La saison : “moteur” de la mobilité agricole saisonnière ?

Lorsqu’on parle de la migration saisonnière, on pense, directement, aux activités agricoles. Le caractère temporaire ici est, avant tout, lié à la saisonnalité (ndlr: Caractère saisonnier d’un phénomène) des cultures. Il est aussi conditionné par les organismes qui gèrent les mobilités dans chaque pays. C’est l’administration du séjour des étrangers qui détermine ce qu’est la « saison ». Tel est le cas du recrutement des saisonnières en Espagne pour participer à la saison de la cueillette des fruits jours.

Lire également: 22 000 saisonnières seront recrutées en Espagne

La genèse de la migration saisonnière maghrébine

La première génération des migrants saisonniers maghrébins résidait non loin des champs qu’ils cultivaient en groupe avec les membres de la famille élargie. Ces champs étaient généralement petits et garantissaient essentiellement les vivres familiaux.

Durant la colonisation, les terres les plus fertiles ont été regroupées en grandes exploitations agricoles, attirant, ainsi, la main-d’œuvre des habitants des villages à côté. Suite à l’Indépendance, ces terres ont subi différents types de politique selon l’époque et le pays.

Sous le coup des plans d’ajustement, les terres en question ont été restructurées. Les régions agricoles les moins fructueuses ont été délaissées par les politiques de développement étatiques. Ces régions rurales ont constitué un terrain de rêve pour les recrutements de travailleurs saisonniers en Europe.

Depuis ce temps-là, de nouvelles tendances migratoires ont vu le jour. Des mouvements de va-et-vient se sont accentués. On parle ici de la migration circulaire. Plus de détails dans notre prochain article.

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