
Depuis peu, la communauté internationale s’intéresse, petit à petit, aux mobilités temporaires, saisonnières et circulaires. La sphère médiatique ne manque pas d’accompagner ce changement d’orientations de politiques migratoires. Ces 3 concepts ont vite gravi les échelons de la population. Résultat: Tout le monde en parle sans, parfois, faire attention aux différences entre ces 3 notions.
Dans cette série, nous allons traduire en clair chaque concept de côté. Dans ce dernier article, nous allons parler de la migration circulaire.
La migration circulaire: kézako?
La Commission européenne considère la migration saisonnière comme étant un moyen « qui permettra aux Etats membres de l’ Union de satisfaire leur besoin de main-d’œuvre, tout en tirant parti de l’effet des migrations sur le développement et en répondant à la nécessité des pays d’origine de bénéficier de transferts de compétences et d’atténuer les conséquences de la fuite des cerveaux », elle est aussi désignée par la Commission européenne comme « une forme de migration gérée de façon à permettre un certain degré de mobilité licite, dans les deux sens, entre deux pays ».
Un remède aux problèmes du marché du travail ?
Suite à l’expansion du nombre des migrants, les pays d’accueil durcissent leurs politiques migratoires. Sous la pression de l’opinion publique, les hommes politiques ont l’air d’estimer que la seule façon de « contrecarrer les effets négatifs » de la migration est de mieux contrôler leurs frontières et limiter l’accès à leurs territoires. Pourtant, le marché du travail a besoin de travailleurs supplémentaires, d’où l’importance du recours aux contrats de travail de courte durée.
Initialement, quelques migrants qui partaient travailler passagèrement s’accordaient de nouveaux contrats. C’est de cette manière que les migrations de « va-et-vient » se sont accentuées. L’emploi ce ce type de mobilité a été appuyé par les pays d’accueil et d’origine.
Tout d’abord, les pays récepteurs avaient besoin d’une main-d’oeuvre ferrée mais pour un temps assez limité. Par conséquent, les allers venues se faisaient laisser passer. Ensuite, les familles des migrants ne seront pas privées de leurs membres pour une longue durée. Finalement, le retour récurrent des siens pourrait accroître le capital social de la famille.
Que dit l’arsenal juridique?
Du point de vue du droit, le concept de migration circulaire n’a pas encore charmé l’arsenal juridique national et international. Malgré ce vide juridique, tous les instruments des droits humains peuvent être mis en pratique. Par conséquent, ils protègent les personnes qui s’expatrient dans le contexte de la migration circulaire.
In fine, la migration circulaire est devenue un sujet migratoire au goût du jour. Plusieurs pays d’adoptent comme étant un consensus win-win pour les pays hôtes des migrants ainsi que pour les migrants eux-mêmes. Toutefois, il s’agit d’une notion qui n’a pas encore trouvé de définition juridique ou légale.