Pour certains, le Maroc, à l’exemple de plusieurs pays, est victime d’un afflux massif de migrants. Pour le citoyen lambda, son pays est “envahi” de migrants. “Ils sont à chaque coin de rue”. Et oui, les bruits de couloirs disent qu’ils se sont, même, emparés de l’espace public. “Comment peut-on les ignorer s’ils sont facilement repérables?” C’est, malheureusement, ainsi qu’on les aperçoive.

La migration est, en grande partie, jugée défavorablement. Cette fâcheuse tendance conspire à fortifier cette image négative des nouveaux arrivants. D’ailleurs, il suffit d’inspecter minutieusement les réseaux sociaux pour se rendre compte de la quantité de haine que les migrants encaissent au quotidien.

Au Maroc

Pour certains, le Maroc, à l’exemple de plusieurs pays, est victime d’un afflux massif de migrants. Pour le citoyen lambda, son pays est « envahi » de migrants. « Ils sont à chaque coin de rue ». Eh oui, les bruits de couloirs disent qu’ils se sont, même, emparés de l’espace public. « Comment peut-on les ignorer s’ils sont facilement repérables? » C’est, malheureusement, ainsi qu’on les aperçoit.

Cependant, s’ils sont facilement repérables comme on prétend, ils ne constituent que 0.3% de la population du Maroc. Un pourcentage faible qui prouve que le Maroc n’est pas « une cible » d’une vague de migrants.

Dans le monde ?

Le pourcentage que les migrants représentent parmi la population mondiale a tendance à ne pas changer dans le temps. Il est ordinairement dans les environs de 3%. On note que le nombre de migrants dans le monde est estimé à 258 millions.

Selon les statistiques de l’ONU en 2017, ce chiffre a augmenté de moitié depuis le début du 21e siècle, atteignant ainsi 3.4% de la population mondiale. Sur ce total, une personne sur dix est un réfugié ou un demandeur d’asile.

Toutefois, le nombre des personnes qui se tirent des flûtes de la guerre, des persécutions et des violations des droits humains est spécialement en perpétuelle augmentation. D’ailleurs, les réfugiés ont tendance de ne pas s’éloigner de leurs pays d’origine. Ils partent, souvent, dans les pays frontaliers qui sont tout près de chez eux.

Tout compte fait, les chiffres sur le rapport migrants/population totale ne font que prouver que les migrants ne sont pas là pour envahir un espace donné. On n’est pas objet d’invasion ni d’incursion.

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