Cet article est rédigé par Sarah Joubba
Quelle que soit l’origine des enfants, l’enregistrement à l’état civil au Maroc est désormais facile. Une campagne nationale, lancée par le chef du gouvernement marocain, est entrée en vigueur récemment.
Le risque du non-enregistrement des enfants
L’enregistrement à l’état civil a toujours été une opération essentielle de marquage des personnes et de repérage de leur identité sociale. Sans aucun doute, les enfants non enregistrés à l’état civil sont confrontés à plusieurs problèmes qui entravent leur intégration. Ces individus restent non reconnus aux yeux de la loi.
Selon une étude faite par le Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF en 2002, un enfant non déclaré, devient une proie facile pour les trafiquants d’enfants.

A savoir
Le 7e article de la Convention relative aux droits de l’enfant (1989) stipule que « L’enfant est enregistré aussitôt sa naissance et an dès celle-ci, droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux. » . Cet instrument spécifie que tous les enfants ont droit à l’enregistrement de leur naissance sans discrimination.
Pour le cas du Maroc, il est annoncé que l’enregistrement des enfants doit être fait en 30 jours. Une fois le délai est dépassé, la procédure de l’enregistrement devient judiciaire.